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Ahlam Souimdi

L’interview d’Ahlam Souimdi, Doctolib

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Ahlam Souimdi, j’ai 44 ans, mariée, 2 enfants, de formation littéraire, je me suis rapidement orientée initialement vers une profession centrée sur le capital humain.

J’ai commencé aux Services Généraux de Vivendi puis, je suis arrivée dans le secteur de la Tech chez Criteo en 2010 en tant qu’Office Manager. J’y ai notamment accompagné le développement en France, en Europe puis à l’international. Une très riche expérience Workplace dans un secteur en fort développement. Puis j’ai rejoint Ledger en tant que Real Estate & Workplace Director.

J’ai rejoint Doctolib en 2020 en tant que Facilities & Workplace Director.

Quelles sont les qualités qu’il faut avoir pour le métier que vous exercez chez Doctolib ?

Pour moi comme pour les équipes que je recrute, pour exercer notre métier, il faut aimer rendre service aux gens. Au-delà de la formation et des diplômes, l’état d’esprit de service est fondamental. Personnellement, j’aime tout simplement parler et écouter les autres, et cela se ressent, je l’espère, et rend authentique les relations en interne.

Chez Doctolib, nous sommes dans « le Care », c’est-à-dire que nous prenons soin de nos collaborateurs, les Doctolibeurs. Nous tenons à créer un environnement de qualité dans lequel on a envie de revenir.

Vous êtes donc bien identifiée par les équipes en interne ?

Chez Doctolib, comme ailleurs, tout le monde a un avis sur les services délivrés par le Workplace : si les espaces de travail sont inadaptés, les mécontents se font entendre car le travail ne peut pas être réalisé dans de bonnes conditions. Si le café est mauvais tout le monde en parlera dans l’entreprise, si le ménage laisse à désirer c’est pareil, etc…

Il faut donc être capable de travailler de façon transverse avec tous les métiers de l’entreprise. La relation de proximité entre les collaborateurs et nos équipes est importante pour donner du sens et de la consistance à notre travail.

Qui sont vos principaux partenaires chez Doctolib ?

Nous avons des Business Partners dans chaque Business Unit. Nous devons répondre à la fois aux besoins « corporate » clairs, au service de la vision de l’entreprise tout en conservant la cohérence des lignes de budget préalablement définies.

Nous devons aussi rester en veille constante afin de faire des recommandations à valeur ajoutée, en tant que prescripteurs. C’est là que nos actions prennent tout leurs sens. Elles doivent à la fois répondre aux besoins des métiers de l’entreprise, mais aussi être en anticipation de ces mêmes besoins, hors de la feuille de route du leadership. Nous devons rester dans une dynamique constante d’innovation.

Comment avez-vous géré le passage massif au télétravail post-Covid ?

Comme tout le monde, nous étions dos au mur, il a fallu nous adapter vite et faire au mieux. Depuis, nous accompagnons les collaborateurs pour un meilleur travail à la maison : prise en charge d’un équipement adapté (fauteuil ergonomique, éclairage d’appoint, …), maintien du versement des tickets restaurant, indemnité pour couvrir les frais de consommations électrique, etc. Le télétravail fait partie des avantages et des modes de travail portés par l’entreprise.

Que pensez-vous du travail hybride ?

Le télétravail est bien ancré dans la politique de Flex Office de Doctolib. Une partie des équipes est au bureau, une autre en télétravail.

Le travail hybride est très bénéfique pour l’équilibre vie pro/perso. Nous l’avons bien intégré depuis la crise du Covid et le confinement et on ne reviendra pas en arrière.

Maintenant, que faire de plus ? On pourrait effectivement pousser et travailler dans des tiers lieux (autres que le bureau et la maison), se retrouver pour des réunions à la campagne, etc. Très bien. Mais aujourd’hui, l’enjeu est de faire revenir les collaborateurs au bureau. Car nous croyons profondément qu’être ensemble au bureau permet une meilleure collaboration, plus d’innovation et de fun.

Ce qu’il faut aussi noter, c’est que parallèlement à la politique de télétravail que nous portons, nous avons aussi réalisé des investissements importants dans les bureaux du siège : espaces privatifs, collaboratifs, restauration, etc. C’est pour mieux vivre et travailler ensemble que nous faisons tout cela. Par exemple, nous offrons le petit déjeuner tous les matins aux Doctolibeurs, ce n’est pas neutre et c’est un message fort aux collaborateurs.

Comment faire pour ne pas avoir de trop faibles taux d’occupation de vos bureaux ?

Pour assurer un véritable succès d’une politique de télétravail il faut savoir donner envie aux collaborateurs de revenir au bureau. C’est un enjeu pour toutes les entreprises. Le bureau doit rester le centre de gravité pour maintenir le lien social, collaborer, apprendre et grandir

A quelles difficultés vous confrontez vous régulièrement ?

Les difficultés sont l’autre facette du télétravail. Avec le travail à distance, le principal défi est de développer et de maintenir une culture d’entreprise forte, un véritable sentiment d’appartenance à l’entreprise.

L’onboarding des équipes des équipes se réalise sur une semaine en présentiel. Nous présentons aux nouveaux arrivants la vision, l’ambition et les valeurs.

Quel est votre principal objectif en tant que responsable des environnements de travail ?

L’humain est notre force vive, c’est précisément notre « asset » le plus précieux. Sans nos équipes nous n’existons pas.

Chez Doctolib, nous nous canalisons car nous adressons un marathon et non un sprint. Nous investissons sur le long terme.

Quels sont vos prochains rendez-vous Workplace chez Doctolib ?

Nous nous concentrons énormément sur la data. Ce qui est clé pour nous. Pour nous permettre d’être plus serein et d’affiner nos stratégies workplace.