« On m’a toujours dit qu’il fallait être présent au bureau pour montrer sa motivation et son engagement. »

Alexandre est directeur marketing dans une grande entreprise de technologie à Paris. Ses journées sont intenses et exigeantes, avec de longues heures passées au bureau et de nombreux déplacements professionnels. Il aime son travail et s’y investit totalement.

Cependant, depuis le début de la pandémie, son entreprise a adopté le télétravail de manière quasi-totale, ce qui s’est avéré bénéfique pour Alexandre. Il peut travailler dans un environnement calme et moins stressant, tout en ayant plus de flexibilité dans son emploi du temps pour concilier travail et vie personnelle.

Mais, alors que la situation revient progressivement à la « normalité », Alexandre s’inquiète de voir sa direction insister pour que tout le monde revienne au bureau (presque) tous les jours. Il est convaincu que la productivité serait aussi bonne, voire meilleure, si chacun avait le choix de travailler de manière plus flexible. Il se demande pourquoi tout le monde tient tant à cette culture du présentiel. Est-ce vraiment nécessaire de passer autant de temps au travail ? Est-ce que cela apporte vraiment quelque chose à l’entreprise ?

Alexandre pense que sa voix ne porte pas suffisamment, et que les dirigeants de son entreprise accordent plus d’importance à l’apparence et à la conformité qu’à la qualité de vie de leurs employés. Il espère qu’en discutant et en fournissant des efforts de persuasion, il pourra faire comprendre à ses supérieurs que le présentiel n’est pas une solution unique et universelle.